dimanche 1 juin 2008

Deux billets pour rien

Quelques mots pour reprendre le billet d’humeur précédent qui traitait de la difficulté que j’ai eu à prévoir et réserver un déplacement paraissant simple à la base. Certains douteront évidemment de ma capacité à jouer et naviguer avec internet. Sur certains points je ne peux d’ailleurs que concéder que je ne suis pas né un ordinateur dans les pattes mais quand même pas très loin, ayant joué au premier Prince of Persia sur un vieil ordinateur avec l’écran monochrome. On va plutôt dire que j’appartiens à la génération analo-digitale. Ayant appris par la plume mais souvent associée au clavier. La dernière génération mixte. On parlait de certains auteurs comme les derniers des romantiques, la génération Y (naissance aux alentours des années 1980, voir concept dans le message Pros and Cons) est semble t-il la dernière génération analogique. Là n’est pas le sujet de ce coup de gueule une nouvelle fois contre les marchands de caravanes. Le billet miraculeusement bouclé, un ennui personnel et familial grave m’a contraint à devoir annuler ce voyage ainsi que les deux billets d’avion payés par internet sur le site de la société belge SN Brussels Airlines pour lui faire de la bonne pub, , et pour lesquels chose rare et même unique, succombant souvent au stress que peuvent engendrer les nombreuses menaces extérieures, pris d’un courage téméraire je m’étais dis, c’est assez cher je ne vais pas encore payer des assurances qui ne me servent jamais. Et pourtant me voici bien piégé, loi de Murphy oblige : « Monsieur vos billets sont restrictifs ». Ces mots sont durs et prononcés avec un accent flamand à couper au couteau. Accent qui me fait quelques fois pester, en bon expatrié. Quand on a toutes les raisons de haïr c’est sur les aspérités d’autrui qu’on accroche et qu’on appuie. « Et en plus il était noir », ne l’a-t-on pas entendu ou même dit, avec un humour honnête ou douteux. Et bien là, en plus il était flamand et ne connaissait que ce mot, restrictif, restrictif, restrictif. Ils le sont bien souvent, restrictifs.
Quand je lui ai exposé mon problème j’espérais que le comique de la situation allait l’amener à me dire que mon problème lui aussi était restrictif, mais son humanité prenant le dessus, il consentit à changer pour, « ah oui … c’est embêtant ». Il ne pouvait bien entendu rien faire. Argent perdu, un centième de cout écologique pour la planète pour rien, pas grand-chose mais en tout cas pour rien, et tout ça pour arriver à des pseudos rentabilités, pour qui ?
Ne désespérant pas de voir poindre une justice terrienne, je me renseigne et apprends qu’une carte Visa ne vaut rien dans ces cas là, qu’il faut avoir la Visa premier, la Gold. Pas assez d’argent pour qu’on vous rembourse monsieur. Message d’amour et de solidarité …

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