mercredi 12 mai 2010

Marre des financiers

Je vais être clair et précis – j’en ai marre des ces financiers et de ce système et je ne parle pas ici de pâtisserie. Les disparités de richesse ne se sont jamais accrus aussi vite, les crises se succèdent sans qu’on ne voit d’éclaircies et tout ça par la faute de l’enrichissement incontrôlé d’une minorité de joueurs ayant la maturité et l’empathie d’un bigorneau. Je n’ai jamais été un grand fan de bigorneau c’est sans doute pour cela et fort injustement que je me permets de les apparenter à ces vilains ultimes.

Les pays se font maintenant attaquer et il n’y a plus qu’à attendre quelques mois pour que ces irresponsables reportent leur spéculation sur les matières premières, asphyxiant une nouvelles fois ceux qui n’ont rien demandé, les pays qu’on ne peut plus appeler en développement.

Les marchés financiers ne sont pas rassurés … et donc auraient été prêts à sacrifier la zone euro … tout ça parce que des analystes souhaitaient s’acheter de nouvelles villas au bord de la méditerranée.
Car bien entendu être riche ne suffit pas, il faut être le plus riche toujours courir après quelque chose que l’on a jamais de la sorte, un bonheur durable. Comment être heureux quand une décision prise en quelques clics engendre des émeutes de la faim ? Et bien en sniffant chaque matin son gramme de cocaïne, en roulant dans une Gallardo décapotable, en regardant l’heure sur une Richard Mille et en retrouvant sa femme la plus bonne, ancien top model asservi, retenue seulement par sa dépendance au luxe et à la drogue.

Moi je ne dis que Bravo. Vous allez me dire, mais voyons c’est n’importe quoi ce que vous racontez, une série de stéréotypes à deux PIB de la Grèce votre histoire, ça ne vaut rien. Tout à fait, ça ne vaut rien de vivre en détruisant pour finir seul. Du grand n’importe quoi comme la parution d’un livre par Jérôme Kerviel (que je n’ai pas lu donc que je ne critiquerai pas en tant que tel). Pour continuer dans la démago comme vous dîtes, Kerviel à volé – mais non c’est plus compliqué vous ne comprenez rien – je corrige, fait disparaître 5 milliards d’euros. Estimons que le sac d’une dame valle au mieux mille euros (sac compris avec l’iphone obligatoire, deux tubes de Dior au mieux, un portefeuille bien rempli), et que la condamnation pour une récidive soit de 3 mois de prison. Nous obtenons une peine, en imaginant une condamnation linéaire, de 1, 25 millions d’années d’enfermement --- et le voilà cheveux gominés à faire sa star, mettant son visage en grand sur la couverture de son livre … j’ai toujours eu un dégoût véhément pour les auteurs usant de ce stratagème marketing … ne me parlez pas d’Amélie Nothomb, à vomir, et justement une tombe j’en vois une à chacune de ses pages.

Revenons au sujet – à vos divagations vous voulez dire – soit, reprenons, le Gérard Majax sans humour de la finance souhaite donc nous fasciner. A vomir ça aussi. Et les autres, est-ce qu’ils ne vont pas nous gratifier de leurs immondices dans quelques années avec des titres du genre : Comment j’ai poussé la révolution des fonctionnaires au pays de l’olive ? Stratégie simple ou efficace pour faire disparaître 1 millions de personnes en charge de l’éducation et pour maîtriser plus simplement les masses, ou, Stratégie de la carotte, Comment j’ai réduit en deux clics toutes les prestations sociales de la zone euro ? A vomir, encore et toujours. Et dire que nous le valons bien, que nous laissons faire, que nous sommes de plus en plus des moutons brimés par des politiques collabos.

J’avais la naïveté de penser que ces êtres dépourvus de tout intérêt altruiste se rendraient compte que s’ils poussaient trop ça allait trop exploser pour leur permettre de s’enrichir d’avantage, et bien non. Encore plus immatures qu’un bigorneau comme je vous disai. Ils continuent, strangulent, lacèrent, privent, piquent les fesses d’un côté pour trépaner de l’autre. L’écartèlement gratuit, mais attention, grâce à ça vous aurez peut-être votre Ipad, pied-nu certes – du moins quand nous aurons arrête de faire travailler des enfants- les boyaux qui pendent mais connecté Monsieur. On n’éventre pas pour rien, nous sommes les garants du système, sans nous point d’économie, pas de – FAUX ! Au contraire, sans vous faux économistes et vrais despotes une réelle économie basée sur la valeur concrète des choses – ET qui prêtera ? – Et bien l’Etat avec des banques toutes publiques, un point c’est tout. Vivent les banques nationales, mort aux financiers.

Je me suis emporté, désolé, mais vous l’avez cherché. Mes yeux d’enfant ont bien changé, alors qu’avant je m’émerveillais à essayer de deviner s’il s’agissait d’une GTO ou Testa Rosa qui faisait vrombir avec arrogance son moteur, je n’ai plus qu’une envie, celle de lancer un gros pavé, comme si dans mon esprit il n’y avait plus de réussite honnête possible. Vous avez tué l’esprit d’entreprise avec celui d’entreprendre pour le profit du désapprendre à vivre ensemble, allez quelques millions d’années à purger au gniouf et on en reparle.