mardi 21 août 2007

Page blanche

Une page blanche c’est comme la vie. Au début elle est vierge et inquiétante. On se demande ce qu’il va se passer. Pas vraiment d’idées, d’anticipation, pas de préoccupations non plus. Le seul stress, c’est qu’il ne se passe rien, rien de marqué ni de remarquable.

Et puis finalement ça se remplit, et bien plus vite qu’on ne pense. Ce n’est pas la vie automatique mais presque. L’insouciance n’existe plus. Les maux sont présents. Les mots nous affectent. Nous devons nous battre avec cette grammaire apprise sous la contrainte, comme avec les us et coutumes imposés par ceux qui nous ont mis la plume à la main.

C’est dur mais nous avons tous l’instinct de continuer, de noircir cette page et cette vie. Et puis c’est le dérapage, la rature.
Seule option, tourner la page…